Moi poète.
Dans le calme du matin, où la rosée s'éveille,
J’aime admirer la nature, douce merveille.
Écouter le vent qui bruisse les feuilles des arbres,
Musique des cimes, concert que rien n'entrave.
À l’ombre des grands chênes, je m’assois, paisible,
Mes pensées s’envolent, libres et imprévisibles.
J’adore avec mon cœur d’enfant, émerveillé,
Chaque pétale vibrant, chaque couleur enflammée.
Les fleurs, parées de mille teintes éclatantes,
Offrent aux yeux ravis leurs danses éblouissantes.
Je ne cueillerai pas ces beautés fragiles,
Respect de leur essence, un amour subtil.
Je scrute le ciel en quête d’ailes dorées,
Observant en haut des cîmes, rêves égarés.
Je sens le doux parfum des sapins majestueux,
Un arôme de sagesse, un chant des cieux.
Là-haut, les aigles volent, souverains du vent,
Moi, poète, je rêve de voler comme eux, lent.
Pour observer en hauteur les multitudes de couleurs,
Les rayons du soleil caressant les fleurs.
Les vallées embrassent les rivières serpentines,
Où les reflets dansent comme des fées divines.
Chaque brin d'herbe murmure des histoires anciennes,
Et chaque rocher solide, la mémoire humaine.
Je vieillis au gré du temps, mais mon être,
Respire dans ce gigantesque théâtre de douceurs.
Les saisons défilent, marquent le passage,
L'été flamboyant, puis l'automne en nuages.
Françoise Macke.
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